Depuis son Maryland natal, Robert Scott Weinrich se pose avec sa guitare acoustique et sort son troisième album solo « Forever Gone ». Le godfather du doom et leader de Saint Vitus et The Obsessed, formations emblématiques du genre, distille sur 46 minutes un folk-blues unplugged inspiré qui vous prend par les tripes dès les premières mesures.
Propos non exagéré, pas cliché mais surtout authentique, Wino retranscrit dans sa musique le côté mélancolique d’une vision très personnelle de son American Dream à lui. Tout est là pour faire voyager l’auditeur, et à l’écoute du disque le guitariste ne fait qu’un avec son auditoire et interprète son album pour un commité très intimiste. Ambiance binouze à la main et confortablement assis sur un rocking-chair aussi vieux que le traité d’indépendance des States, comme dans nos films favoris avec le coucher de soleil et les grillons au loin.
Côté son, Scott a de nouveau fait appel à Frank « The Punisher » Marchand qui avait produit le précédent disque de The Obsessed « Sacred » en 2017, pour un résultat tout simplement magique et surtout pure. Des albums acoustiques de cette qualité sont rares et ne pas en parler serait dommage.
Wino gagne sur tous les fronts en proposant un album qui saura séduire les fans de folk-songs pas vraiment adeptes de son doom-metal originel, et en toute honnêteté notre homme n’a pas besoin d’un quelconque plan marketing pour gagner de nouveaux adeptes.
« Forever Gone », un recueil à recommander aux fans de Zakk Wylde qui ont usé « Book Of Shadows » jusqu’à la moelle, et à toute la période American Recordings du premier punk de l’histoire, Johnny Cash.
TRACK LISTING:
1. Forever Gone
2. Taken
3. The Song’s at the Bottom of the Bottle
4. No Wrong
5. Dark Ravine
6. Dead Yesterday
7. You’re So Fine
8. Crystal Madonna
9. Lavender and Sage
10. Was Is and Shall Be
11. Isolation (cover Joy Division)
Guillaume
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