Avec ce 5e album Ole Alexander Myrholt a mis la barre haute, très haute. La tête pensante de ce one-man-band Norvégien décrit sa musique comme du black-métal old-school s’inspirant du début des années 90, et rajoute même en court descriptif joint avec l’album en question, « nothing more, nothing less », ni plus ni moins.
Myrholt représente le black originel qui puise sa source dans les premiers albums des maitres du genre que nous connaissons tous, Mayhem, Darkthrone, Burzum et Immortal. Pour mieux s’imprégner du concept il suffit juste de mélanger dans une grosse marmite bien rouillée l’essence de ces disques et vous obtenez « Solens Soenn og Maanens Datter » dont le track-listing contient un seul titre divisé en sept chapitres, ou plutôt « Kapittel » si votre Norvégien se limite à l’option traduction de votre barre de recherche.
Pour un album de pur black qui sort en 2019, l’esprit général est vraiment similaire à ce que l’on retrouvait lorsque le genre en était encore à ses prémisses, c’est ce qui plait à l’écoute du disque et les puristes trouveront leur compte. Ici pas de mythologie black-métalleuse et encore moins d’orchestration symphonique, juste du raw de chez raw qui s’inspire des ainés avec un seul homme en accord avec lui-même.
A noter aussi qu’à quelques jours d’intervalle de la sortie de son album, Ole en profite pour publier le EP 4 titres « For Fanden Paa Havet, For Treet Paa Tunet », avec deux compositions dont « Kappitel V » tiré de « Solens… » et deux covers de Darkthrone (En Vind Av Sorg) et Sepultura (Antikrist).
De mémoire, je crois ne jamais avoir autant utilisé le Norvégien dans une seule chronique. Il faut un début à tout…
Guillaume
Solens Soenn og Maanens Datter (sortie le 20/12/2019)
For Fanden Paa Havet, For Treet Paa Tunet (sortie le 13/12/2019)
Myrholt « Kappitel V »