Hardcore / CrossOver, Reviews, Thrash Metal

Sacred Reich « Awakening »

Le quatuor de Phoenix (Arizona) est de retour avec le cinquième album studio de sa carrière, et on peut vous dire qu’on l’attendait celui-là ! « Awakening » met fin à une disette de 23 longues années depuis « Heal » sorti en 1996, et la question que tous les thrashers du monde se posent, est de savoir ce que vaut le come-back sur galette du groupe de Phil Rind.

Côté line-up, 2019 voit l’arrivée d’un nouveau guitariste en la personne de Joey Radziwill (22 ans), et du retour au bercail derrière les fûts de l’ex-Machine Head Dave McClain qui avait officié dans Sacred Reich de 1991 à 1997. Côté son, la prod du disque a été confiée à Arthur Rizk (Power Trip), et si au passage vous avez écouté les deux missiles du groupe de Dallas vous êtes en terrain connu.

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« Awakening » reprend tout simplement les choses là où le groupe les avaient laissées, et le temps d’absence vinylique d’un peu plus de deux décennies n’a eu aucun impact regrettable sur la qualité de la musique. Bien au contraire, le zombie punk au masque à gaz cher au gang est bien d’attaque et nous propose 8 titres pour 31 minutes avec un esprit global proche de « The American Way ». Au programme l’album nous propose du crû, de l’abrasif, le typique riff groovy propre à Sacred Reich, et ça fait vraiment plaisir à écouter pour le « die-hard fan » qui suit le band depuis ses débuts.

Phil Rind a toujours la basse qui claque (Divide & Conquer) et n’a absolument rien perdu de sa voix (Killing Machine), les soli de Wiley Arnett sont identifiables entre mille (Awakening) et novateurs (Manifest Reality), les riffs de Joey Radziwill font très bien le job (Revolution) et le kit de Dave McClain en prend plein ses peaux sur la totalité des titres ! Bref, c’est du Sacred Reich pur jus et chose vraiment appréciable, c’est que le groupe n’a pas succombé au désir de tout de suite taper son retour avec une sonorité dite « moderne » propre aux groupes actuels, qui pourrait (trop) surprendre voir déstabiliser ses fans les plus anciens. Heureusement il n’en est rien, et l’auditeur est bien en possession d’un disque de Sacred qui ne le dépaysera en aucun cas.

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Les grognons trouveront peut-être à redire sur la durée totale de l’album avec ses (courtes ?) 31 minutes, mais au lieu de proposer un mix track-listing/longueur à tiroir à rallonge, « Awakening » tranche tout de suite dans le coeur du steak pour en ressortir avec ce qui le caractérise depuis 1985, son thrashcore qui n’appartient qu’à lui !

Bon retour parmi nous messieurs et merci !

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Guillaume

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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