Aujourd’hui on va faire de l’histoire et pour bien comprendre Archons, il faut remonter jusqu’à l’antiquité. Chez les grecs, un « archon » était un haut magistrat et ce terme était également utilisé pour désigner quelqu’un qui exerçait un certain pouvoir. Alors bien évidement lorsque vous aurez lu cette review je ne vais pas ramasser les copies, mais il serait fort recommandable de vous procurer le deuxième album de cette formation Québécoise car le bien-nommé « pouvoir » du quintet de Rouyn-Noranda est de captiver son auditoire par le biais de sa musique.
Ici pas besoin de cailloux dans la bouche pour bien se faire entendre, le maitre mot est Melodic Death-Metal, du direct « in your face » ! De plus si mathématiques et bistouris sont vos dadas, l’usage de papier millimétré ne sera pas en reste car précision et mise en place chirurgicale sont d’usage dans le tracking-list de « Buried… ».
Déjà le premier album « The Consequences of Silence » publié en 2008 avant que le groupe ne prenne un break, empruntait cette voie de manière très efficace. Avec « Buried… » non seulement Archons continu sur ce chemin, mais peaufine sa musique et ses arrangements avec beaucoup d’intelligence et de maitrise.
Comment ne pas succomber à l’énergie positive de « The Slumber » qui ouvre l’album, au martial « As One Again » qui vous fera headbanger et tant pis si vous mangez votre poutine en même temps, et le thème principal de « Nostalgia » restant en mémoire pendant un bon moment !
On poursuit avec le trio « Strength/Second Too Late/Their Last Words » qui confirme l’influence guitaristique d’Alexis Laiho, et sans vouloir révéler tout le potentiel de chaque titre, je termine par « Risen By The Scar » qui dégage un optimiste incitant l’auditeur à aller de l’avant (et quel solo !) !
« Buried Underneath The Lies » est l’album idéal pour jouer au tiercé avec l’ambition de toucher le gros lot, car le peloton de tête créativité/technicité/intensité est loin d’être à la traine et se conjugue parfaitement avec le titre de l’ultime oeuvre de feu Death, « The Sound Of Perseverance ». 45 minutes de très haut niveau qui demanderont une certaine concentration pour ne pas manquer la moindre miette de toute les subtilités qu’elles contiennent.
Des aèdes confirmés que nos chums d’Archons.
Guillaume