Un nouvel album de Sadist est toujours à manier avec précaution, car on ne sait jamais sur quoi on va tomber. La maxime modifiée de Forrest est ici à interpréter du bon côté, car chaque offrande des Italiens est toujours un délice !
C’est après un superbe « Hyaena » de 2015 que nos Gênois donnent naissance à « Spellbound », toujours chez Scarlet Records, et à un tout nouveau concept dédié à la plus grande référence du cinéma de sueurs-froides, Alfred Hitchcock.
En fait, « Spellbound » est carrément un hommage à ce géant de la bobine qui fout les jetons, car chaque morceau de la galette traite de l’intrigue d’un film d’Hitchcock. Le temps des 39 minutes de l’album, Sadist nous replonge dans l’univers de « The Birds » (Les Oiseaux – 1963), « Rear Window » (Fenêtre Sur Cour – 1954), « Notorius » (Les Enchaînés – 1946), « Psycho » (Psychose – 1960) et également « Spellbound » (La Maison Du Docteur Edwardes – 1945) qui donne son nom à l’album.
L’ambiance est donc glaçante, oppressante, sinistre, propre aux films de son créateur, mais la musique est tout simplement géniale, c’est du 100% Sadist avec son Death Metal Progressif qui a fait la renommée de son talent !
Allez pour comparer, on va dire que « Spellbound » c’est du Sadist période « Tribe » avec bien évidemment tout ce que Cynic et Pestilence avec « Spheres » ont apportés au style. Donc ici vous êtes tout simplement en présence d’un must en la matière, et si vous poussez votre imagination, peut être que vous avez entre les oreilles une sorte de bande originale des plus grands moments cinématographiques de Tonton Alfred.
Maintenant à savoir si « Spellbound » aurait été accepté par Hitchcock et ses paires à l’époque, nous ne le saurons jamais, mais en tout cas ce qui est certain c’est que l’album est un vrai régal pour tout fan du genre.
A écouter en boucle et sans modération.
Sadist « Bloody Bates » (Lyric video)
Guillaume